Méryll Ampe, sculpteur de formation, est depuis 2010 artiste sonore travaillant dans le champ de la musique expérimentale. Cherchant à faire un croisement entre ses pratiques musicales et plastiques, elle développe un travail à partir du 'field recording', captant des éléments sonores pour leurs qualités tant acoustiques qu'esthétiques, puisant dans des techniques directement liées à la sculpture - tailler dans la masse, modeler, ciseler en utilisant des outils numériques de traitement du son. Elle cherche à travailler les sons de manière à s'y approcher le plus intimement possible afin de capter leurs reliefs initiaux, les accentuer, les sculpter en temps réel. Ses compositions sont pensées en termes d'espace, de matières et de temps en vue d'imaginer de nouveaux paysages, mêlant des intentions cinématographiques et de nouvelles possibilités d'interaction, invitant l'auditeur à s'introduire dans un parcours personnel ancré dans un continuum poétique.

Jean-Philippe Antoine enseigne l’esthétique et la théorie de l’Art contemporain à l’Université Paris 8. Il a récemment publié La traversée du XXe siècle. Joseph Beuys, l’image et le souvenir, aux Editions du MAMCO/Presses du Réel, et participé à The Quilt and the Truck. Nancy Shaver (Publication Studio, 2011). Plasticien, il mène des travaux sur des supports multiples - peintures, constructions, installations, et performances sonores, en collaboration notamment avec Leif Elggren. Il a récemment publié chez Firework Edition Records The Worried Ones (Antoine-Elggren) Live at 64 (2013), Nouvelles musiques anciennes (CD, 2011) et Objet Métal Esprit (EP, 2010).

Philippe Baudouin est chargé de réalisation à France Culture et auteur de reportages pour Arte Radio. Diplômé d’un Master en philosophie de l'art, il est l’auteur, aux éditions de la MSH (coll. Philia), de l’ouvrage Au microphone - Dr. Walter Benjamin (Prix Inathèque 2009) et a également dirigé la publication récente, aux éditions Allia, du recueil "Ecrits radiophoniques" de Walter Benjamin. Il prépare actuellement un essai sur l'archéologie de la radio, à paraître aux Presses Universitaires de France.

Né en 1986, vit et travaille à Paris. Thomas Bethmont est à la fois artiste, opérateur, et responsable d'une production, ainsi qu'une signature, une étiquette, un nom de dossier. Il s'emploie à explorer l'univers de l'informatique et les musiques qui lui sont liées.

Jean-Louis Boissier est professeur émérite en arts et esthétique et directeur de recherche à l’Université de Paris 8. Il participe à EnsadLab - École nationale supérieure des arts décoratifs. Il est, depuis les années 80, commissaire d’expositions ayant trait aux arts des nouveaux médias et auteur d’installations et de programmes vidéo-interactifs. Ses principaux articles sur l’interactivité en art ont été publiés dans La Relation comme forme, Mamco-Genève/Presses du réel, 2009.

Né en 1970, Olivier Bosson vit à Lyon. Il est réalisateur et performeur. Ses films, ses performances se situent dans un champ audiovisuel élargi, fortement lié à l’art contemporain, qui va du film de fiction à la conférence. "Ma démarche consiste à m’adresser à des gens comme vous, de différentes manières, généralement par le biais de films ou de performances. Je concurrence à ma modeste mesure les gros médias comme Universal ou Bouygues Telecom, par des oeuvres sans doute plus cheap, mais que j’espère aussi divertissantes et peut-être plus sincères, disons plus curieuses de la vie. En tous cas ce que j’y raconte se fonde sur des constats très différents, il semble que nous n’ayons pas tous la même expérience du monde. Dans la pratique, j'associe de plus en plus de gens à mes films, j'aime faire des castings, travailler avec de nombreux comédiens, souvent des amateurs. J'apprécie le caractère collectif des films, et la participation des acteurs non pro apporte une dimension spéciale - en général, les gens sont incomparables."

Pierre Cassou-Noguès, philosophe et professeur à l’université Paris-8, est l’auteur de plusieurs essais qui croisent la philosophie, la littérature et les sciences dont Les Démons de Gödel, logique et folie, Mon zombie et moi, la philosophie comme fiction, La Mélodie du tic-tac et Les Rêves cybernétiques de Norbert Wiener.

Née en 1980, Mathilde Chénin vit à Aubervilliers. Au sein de sa pratique qui privilégie les versions aux formes abouties et fait de la collaboration un temps privilégié de ses recherches, elle explore les espaces créés par l’être ensemble au moyen d’écritures élargies navigant entre corps, technique et langage. Elle élabore des systèmes, des généalogies, des partitions et autres Collective Large Objects qui puisent leurs matières premières aussi bien auprès des logiques binaires, de la programmation orientée objet, que de la tenségrité qui fait tenir les dômes ou de la théorie des ensembles approximatifs.

Dieter Daniels, est né en 1957 à Bonn. En 1984, il co-fonde la Videonale de Bonn. Il monte de nombreux projets d’expositions et de symposiums dans le domaine des nouveaux médias. Il dirige de 1991 à 1993 la médiathèque du ZKM à Karlsruhe. Depuis 1993, il est professeur d’histoire de l’art et de théorie des médias à l’Academy of Visual Arts (HGB) à Leipzig. De 2001 à 2005, il conçoit et co-édite Media Art Net. De 2005 à 2009, il dirige le Ludwig Boltzmann Institute Media. Art. Research à l’Université de Linz. Il publie de nombreux ouvrages sur Marcel Duchamp, Fluxus, Mediart et dont Kunst als Sendung (2002) Vom Ready-Made zum Cyberspace (2003); Netpioneers 1.0. Contextualizing early net-based Art (2009) Audiovisuology, An Interdisciplinary Survey of Audiovisual Culture, Vol. 1 Compendium (2010) Vol. 2 Essays (2011) Sounds like Silence - John Cage – 4’ 33’’ – Silence today (2012).

Artiste, écrivain et chercheur. Enseigne à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (Paris). Chercheur au laboratoire LATTS (École des Ponts Paris Tech). Cofondateur du projet Nogo voyages, et du laboratoire de recherche LOPH. Ses thèmes de recherche portent sur l’humanité après l’homme, la ville après l’espace public, l’architecture après le plaisir, l’Umwelt des données. Il réalise de nombreuses installations vidéos, des pièces filmiques, sonores en France et à l’étranger.

Vanessa Desclaux est diplômée de Sciences Po Paris et d’un master en commissariat d’exposition au Goldsmiths College de l’Université de Londres, où elle est actuellement en doctorat en art. Son travail de recherche s’intéresse aux pratiques artistiques qui se sont développées à partir de la fin des années 70 et qui articulent des relations complexes entre les domaines du visuel et ceux du langage et du discours. Elle a travaillé en particulier sur les artistes David Lamelas, Guy de Cointet et Matt Mullican, développant son travail critique à travers des projets d’exposition, de programmation de performances et la publication de textes. Ses projets récents incluent des expositions monographiques et collectives dont - In a sentimental mood à la Galerie des galeries et Anna Barham, Agnès Geoffray, Nathania Rubin à la galerie Jousse Entreprise dans le cadre du festival Nouvelles vagues du Palais de Tokyo.

Actif depuis la fin des années 1970, Leif Elggren est un artiste conceptuel qui évolue dans les domaines du son et de la vidéo. Ecrivain, plasticien, performeur et compositeur, il a réalisé de nombreux albums, en solo ou en collaboration. La musique d'Elggren, parfois conçue comme une bande-son pour ses installations visuelles ou ses performances expérimentales en public, explore un large spectre sonore. Les sources qu'il emploie renvoient directement au réel, dans ses dimensions physique, organique et socio-politique, duquel surgissent en même temps des éléments oniriques, imaginaires, et poétiques.

Vincent Epplay, plasticien/musicien, élabore depuis le début des années 90, un travail d’expérimentation à partir d’une pratique indissociée des arts visuels et de la musique. Il propose des situations d'écoute et d'amplification sonore et visuelle à travers la réalisation de parcours ou d’espaces d’immersions. Adepte du détournement et de la reprise, il pratique l’hypnose musicale sous la forme de dispositif installé ou de séances live. Il continue d’archiver des disques et enregistrements sans musique, des films 8mn de méthode et d’enseignement pédagogique avec lesquels il réalise, des films court sans camera dans l’idée de réactiver avec une certaine distance conceptuelle les rapports entre la musique et l’image en mouvement. Il se produit régulièrement en concert, en solo ou en collaboration avec d’autres artistes, en trio avec Jac Berrocal & David Fenech, avec Samon Takahashi en ciné mix sur les films inédits de Pierre Clémenti ou avec Fred Galliay, duo pour synthétiseur analogique AKS synthi A … Il a édité une dizaine d’albums pour différents labels - PPT Stembogen, AKA, Brocolis, LDDR, Grautag Record… Son travail de plasticien a été présenté par différentes institutions et lieux d’art en France et l’étranger - « Printemps de Septembre », Toulouse, « Le temps de l’écoute », Centre d’art de la Villa Arson, Nice, « Ouverture de Chantier », le 104, Paris, « Son et Lumière », Beaubourg, Paris, « Kunst-Werke », Art France, Berlin, l'exposition « Live », Palais de Tokyo, Paris…

Renaud Evrard est psychologue clinicien, travaillant en psychiatrie adultes, et membre associé du laboratoire de psychologie EA 3071 de l'Université de Strasbourg. En 2012, il a obtenu son doctorat de psychologie à l'Université de Rouen pour une thèse sur la clinique différentielle des expériences exceptionnelles, parue sous le titre "Folie et paranormal" (PUR, 2014). Avec Thomas Rabeyron, il a co-fondé en 2009 le Centre d'Information, de Recherche et de Consultation sur les Expériences Exceptionnelles (www.circee.org).

Raphaël Faon est un artiste sans médium particulier qui interroge les images du monde contemporain, dans ce qui les hante et ce qui reste non regardé en elles. Après des études littéraires, il est entré à l'Ecole Nationale Supérieure d'Arts de Paris Cergy (ENSAPC) où il a obtenu son DNAP en 2012 et où il continue d'expérimenter. Dans ses projets, la fiction se joint aux documents pour interroger ce qui se présente comme "réel" et les pièces sont nourries d'une mélancolie cinématographique qui explore un monde de catastrophes. Par ailleurs et de manière plus politique, sa parole d'artiste s'engage dans une recherche théorique qui critique la modernité et qui met en perspective une esthétique postmoderne.

Au travers d’installations, de performances, d’images opératoires, Galdric Fleury et Antoine Fontaine explorent les notions de multitudes, de multiphrénie, d’amalgame, de coordination et de dialogue. Cette pratique liée à leur qualité de duo et à un travail souvent collaboratif, se combine à une réflexion sur les technologies de l’information, de la mémoire, de la classification et de la communication qui constitue le terrain de leurs expérimentations.

Né en 1989, Gabriel Gelineo est un musicien expérimental autodidacte. Il s’attache à cultiver les liens entre son et image de manière globale. Sa démarche actuelle consiste à explorer et exploiter le paysage sonore urbain afin d’en extraire une essence musicale. La composition de courts-métrages est menée en parallèle et se nourrit de contenus disponibles sur internet.

Nicolas Gourault s'intéresse aux mécaniques de la vision et au point de vue non humain. Dans ses vidéos en images de synthèse, l'usage combiné de la caméra subjective et du plan-séquence concourent au brouillage de l'identité de la caméra. Il aborde la dématérialisation du point de vue que promet la caméra virtuelle au regard de l'histoire des technologies de la caméra. Il est actuellement dans sa quatrième année à l'Ecole Nationale Supérieure d'Arts de Paris-Cergy.

Jeff Guess est artiste et professeur des pratiques algorithmiques à l'École Nationale Supérieure d'Arts Paris-Cergy. Son travail, constitué de photographies et d’installations et de performances à base de programmes informatiques, est traversé par une refléxion sur les images techniques et leurs enchevêtrements multiples avec le langage et la voix. Parmi ses expositions les plus récentes - Nouvelles acquisitions, (Les Abattoirs, Toulouse, 2014), Poetics of Light - Pinhole Photography (New Mexico History Museum, Santa Fe, 2014), Ladies and Gentlemen We Are Floating in Space (Young Projects, Los Angeles, 2013). Il va participer à l'exposition (Mis)Understanding Photography - Works and Manifestos au Museum Folkwang à Essen en juin 2014.

Emmanuel Guez est artiste et philosophe. Il dirige l'unité de recherche PAMAL (Preservation – Archaeology – Media Art Lab) à l'Ecole Supérieure d'Art d'Avignon.

Martin Howse est un programmeur, écrivain et performeur qui explore l'existence d'une interaction entre les phénomènes géophysiques, les logiciels et le psychisme humain. Ses projets proposent un retour à une forme d’animisme impliquant une distance critique concernant certains usages de la technique. Depuis plus de dix ans, il organise de nombreux workshops et micro-résidences à Berlin sous le nom de “ _____-micro-research”, devenue plateforme de recherche “psychogéophysique” avec des projets à London, Peenemuende, Kiruna et Yekaterinburg.

Jean-François Jégo est chercheur en réalité virtuelle et créateur d’expériences immersives et interactives. Titulaire d’un doctorat en informatique et diplômé en arts plastiques et art contemporain, il conçoit des installations jouant sur la perception de l’homme et mène des recherches sur les modalités d’interaction plus naturelles. Ses travaux, qui questionnent le rapport du corps au monde virtuel, s’appliquent aussi bien à la réhabilitation dans le domaine de la santé qu’à l’art numérique. Lauréat de prix de la SACD, du Cube et du FIB Benicássim, ses productions ont été diffusées dans plusieurs manifestations et festivals au Cent-Quatre, au Forum des Images, à l’IRCAM Centre-Pompidou et aux conférences ACM Multimedia et Cyberfest.

Maître de conférences associé (Past) à l'Université de Paris 8, professeur à l’École Superieure d’Arts du Havre et intervenant à l’Esac de Pau, l’Eesi d’Angoulême, l’Erba de Rennes, l’Ensci/Les Ateliers, e-Artsup institut. Chercheur TEAMeD (Théorie Expérimentation Arts Médias et Design). Réalisateur et programmeur d’une douzaine de pièces interactives. Co-auteur, avec Jean-Michel Géridan, de l’ouvrage Processing - Le code informatique comme outil de création, édité en 2011 par Pearson, et auteur de Entre la plèbe et l’élite, Perrousseaux Atelier, 2012, et de Les Fins du Monde, de l’antiquité à nos jours, Bourin, 2012.

Nicolas Maigret expérimente la capacité des technologies contemporaines à autogénérer des langages sonores ou visuels spécifiques. Dans ses réalisations, les caractéristiques internes des médias sont rendues perceptibles à travers leurs erreurs, dysfonctionnements, états limites ou seuils de rupture, dont il développe des expériences audio-visuelles à la fois sensorielles et immersives. Nicolas Maigret développe une pratique expérimentale du son et des images électroniques depuis 2001. Après avoir étudié les arts intermédia à Besançon, il intègre le laboratoire Locus-Sonus à Nice où il explore le domaine de la création sonore en réseau. Il enseigne à Parsons Paris et co-fondé Art of Failure avec Nicolas Montgermont. Comme curator, il a initié la recherche disnovation.net, une critique de la propagande de l'innovation.

Née en Australie en 1982, Lauren Moffatt commença ses études en peinture à l’Ecole de Beaux Arts à Sydney en 2001. En 2004 elle déménage à Berlin où elle vécut pendant 6 ans et où elle travailla tant que traductrice et tant qu’assistante d’artiste. A Berlin, elle commença à travailler avec la vidéo expérimentale. En 2010 elle déménagea à Paris pour poursuivre ses études en nouveaux médias et où elle commença sa formation en cinéma stéréoscopique avant d’assumer ses études au Fresnoy. Ses œuvres sont diffusés dans plus de dix pays et sur quatre continents.

D'origine japonaise, Ayuko Nishida est étudiante en quatrième année à l’École Nationale Supérieure d'Arts Paris-Cergy. Son travail, principalement des photographies et des photogrammes, questionne des notions liée à l'abstraction, au temps, et à l'empreinte.

π-Node est un dispositif sonore radiophonique expérimental, constitué d'un réseau de modules émetteurs/récepteurs analogiques et numériques qui se déploient à la fois sur la bande FM et sur internet. Le coeur du projet réside dans cette hybridation entre radio et internet, mais, au delà d'une simple association entre ces deux médias, π-Node effectue un portage des concepts et des procédés issus des hypermédias dans le champ de la radiodiffusion analogique. À l'heure de l'avènement de la radio numérique terrestre, porté par l'idée d'une transition vers un « tout numérique » annonçant la fin de la radio hertzienne, π-Node cherche à ouvrir un espace de réflexion sur le plus vieux des nouveaux médias.

Né en 1974 à Grenoble. Représenté par la galerie Jousse entreprise à Paris et la galerie West à La Haye. Le travail, le management, l’économie, la politique, les dispositifs de contrôle, les technologies de pointe, l’industrie culturelle sont autant de « mondes » dans lesquels s’immisce la pratique de Julien Prévieux. A l’instar des Lettres de non-motivation qu’il adresse régulièrement depuis 2000 à des employeurs en réponse à des annonces consultées dans la presse, détaillant les motivations qui le poussent à ne pas postuler, ses œuvres s’approprient souvent le vocabulaire, les mécanismes et modes opératoires des secteurs d’activité qu’elles investissent pour mieux en mettre à jour les dogmes, les dérives et, in fine, la vacuité. Son travail est régulièrement exposé dans des centres d’art, galeries et musées en France et à l’étranger. Il a réalisé un certain nombre d’expositions personnelles présentées, entre autres, au Frac Basse-Normandie en 2012, à la galerie Jousse entreprise et à la galerie Edouard Manet en 2011, à la galerie West à La Haye et au château des Adhémar en 2010, ou encore à la synagogue de Delme en 2008. Par ailleurs, il a participé à de multiples expositions collectives - "Side Effects", Contemporary Art Museum Estonia en 2013, "Lost in L.A." à Los Angeles en 2012, "Miracles" à la Kunsthalle de Krems en 2011, "Love at First Sight" au musée Kaohsiung à Taiwan en 2010 ou encore la 10ème Biennale d’Istanbul en 2007.

Né en 1983. Vit et travaille à Paris. À partir d'un fonds de documents considéré comme support d'études et présenté sous la forme de conférences, vidéos ou installations, Sébastien Rémy développe un travail traversant différents champs d’études (théories langagières, histoire des sciences, communication avec les défunts...) qui se présente comme des manières d’envisager la transmission mais aussi comme une étude des formes et figures du retrait. Parmi ses dernières expositions - « Le Nouveau festival » (Centre Pompidou, 2014), « La Nuit des Musées » (MAC/VAL, 2013), « L'apparition des images » (Fondation d'entreprise Ricard, 2013), « Brigadoon » (La Tôlerie, 2013), « Le Tamis et le sable 3/3 - La Méthode des lieux » (Maison Populaire, 2013), « Bye Bye Ducks and Drakes! [Ricochets] » (La Villa du Parc, 2013).

Professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Pascal Rousseau est spécialiste des avant-gardes historiques et des débuts de l’abstraction, des liens entre imaginaires, sciences et technologies dans la culture contemporaine (XX-XXIe siècles). Il a été notamment le commissaire des expositions Robert Delaunay. De l’impressionnisme à l’abstraction (Centre Pompidou, 1999) et Aux origines de l’abstraction. 1800-1914 (Musée d’Orsay, 2003) et plus récemment Sous influence. Résurgences de l’hypnose dans l’art contemporain (Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, 2006) et Fabrice Hyber. Pasteur’Spirit (Institut Pasteur, 2010). Il prépare actuellement une exposition intitulée Cosa Mentale consacrée aux liens entre art et cultures psychiques au XXeme siècle (Centre Pompidou, Metz, 2014).

RYBN.ORG est une plateforme de recherche artistique expérimentale et extra-disciplinaire, spécialisée dans la réalisation d'installations, de performances et d'interfaces faisant autant référence aux systèmes codifiés de la représentation artistique (peinture, architecture, contre-cultures) qu'aux interactions sociales, politiques et scientifiques (géopolitique, socio-économie, perception sensorielle, systèmes cognitifs). RYBN.ORG s'intéresse au couplage, au détournement et à la perversion des outils d'écriture et de formalisation liés aux technologies de l'information et des communications, et du sensoriel (algorithmes, réseaux, robots, flux de données, captation, surveillance, audiovisuel, temps-réel), réinscrits dans le champ sensible des arts plastiques.

Jérôme Saint-Loubert Bié est artiste et graphiste. Après un master en photographie a l’Université de Paris 8, il obtient un Master Arts au California Institute of the Arts. Il a notamment exposé à la Galerie Claire Burrus, Paris, Command-N, Tokyo, Cardenas Bellanger, Paris et au MAC/VAL, Vitry-sur-Seine, et est l’auteur ou co-auteur de plusieurs publications d'artiste. En tant que graphiste, il conçoit de nombreux catalogues d’expositions et livres d’artistes. Il est actuellement professeur à la Haute école des arts du Rhin, à Stasbourg.

Jeffrey Sconce est professeur associé à l’école de la communication de Northwestern University. Il est l'auteur de Haunted Media - Electronic Presence from Telegraphy to Television (Duke 2000) et a dirigé l’ouvrage Sleaze Artists - Cinema at the Margins of Taste, Style, and Financing (Duke 2007). Il prépare actuellement un livre qui analyse les relations historiques entre médias électroniques et troubles psychiques.

Gauthier Tassart est artiste. Il enseigne la vidéo à la Villa Arson, E.N.S.A. de Nice. Son travail interroge essentiellement les pratiques de l'image en mouvement et du son. Il a participé à différents événements comme Brussels 2000 avec Thurston Moore et Charlemagne Palestine ou beaucoup plus récemment à l'exposition Joyeux bordel avec Noël Dolla. Gauthier Tassart fait partie du groupe I Apologize avec Jean-Luc Verna et Julien Tibéri. Il dirige également L'Orcheste Inharmonique de Nice (Loin), un orchestre à géométrie variable de musiques improvisées qui jouera prochainement à Nice en compagnie de Lee Ranaldo.

Noah Teichner est un cinéaste, critique et traducteur d’origine américain qui est basé à Paris. Ses projets actuels abordent l’histoire de l’enregistrement sonore dans l’optique de l’image en mouvement.

Suzanne Treister est née à Londres en 1958, où elle réside présentement. Utilisant différents médiums, dont la vidéo, internet, les technologies interactives, la photographie, le dessin et l’aquarelle, Treister s’intéresse dans son travail à des récits excentriques et à des corpus de recherche non conventionnels pour révéler les structures qui entravent le pouvoir, l’identité et le savoir. Se déroulant souvent sur plusieurs années, ses projets proposent des réinterprétations fantastiques de taxonomies et d’histoires données qui examinent l’existence des forces cachées, occultes, à l’œuvre dans le monde, qu’il sagisse du milieu des entreprises, du militaire ou du paranormal.

Nicholas Vargelis est un artiste plasticien vivant et travaillant à New York. Il est l'un des fondateurs du collectif d'artiste Et al. Ses projets convoquent différentes pratiques contemporaines - l'organisation sociale, le développement technologique, la narration, l'histoire des formes (comme l'histoire de l'ampoule), et la situation ambivalente de l'artiste modifiant les contextes afin de provoquer différents ordres de pensée.

Gwenola Wagon est artiste et maître de conférences dans le département arts plastiques de l’Université de Paris 8, depuis 2008. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris et de l’Atelier de Recherches Interactives, elle collabore au sein de l’équipe TEAMeD (Théorie Expérimentation Arts Médias et Design) dans la ligne de recherche FDM (Formes de la Mobilité) avec l’EnsadLab. Elle a soutenu une thèse sur les Utopies d’un cinéma interactif. Elle est cofondatrice du collectif Cela Etant avec Alexis Chazard. En 2007, elle co-fonde le projet Nogo voyages avec Stéphane Degoutin et le Laboratoire de recherche LOPH en 2011. Elle réalise de nombreuses installations, des pièces filmiques et sonores exposées en France et à l’étranger comme Blackpool Manchester, Globodrome, Hypnorama, le Musée de l’imaginaire terroriste, Discothèque sauvage, Mute, Cyborgs dans la brume. Et comme commissaire d’exposition Voyages dans les données du monde dans le cadre des Rencontres de la photographie et de Marseille 2013. Elle mène par ailleurs le projet World Brain avec Stéphane Degoutin.

Anne Zeitz est doctorante dans l’équipe Esthétiques des Nouveaux Médias à l’Université de Paris 8. Elle organise le projet d’exposition et le cycle de films Mouvement-observation-contrôle pour le Goethe-Institut en 2007 et est diplômée d’un Master intitulé Le point aveugle de la surveillance. Ses recherches portent sur les mécanismes de l’observation et de la surveillance et la façon dont ceux-ci se manifestent à travers des productions artistiques, littéraires et cinématographiques depuis les années 60. C’est en particulier sur les artistes effectuant des « contre-observations » d’instances de la surveillance ainsi que les comportements que ce renversement de la relation d’observation engendre, qu’elle se concentre actuellement.